L’usage intensif des téléphones portables et des réseaux sociaux, en croissance constante, exerce un impact préoccupant sur notre équilibre : il favorise la dépendance, engendre des troubles du comportement, accentue l’isolement social, participe à la déscolarisation, et dans les cas les plus graves, mène à la dépression, voire à l’auto-mutilation.
C’est une forme de surcharge sensorielle silencieuse, qui agit insidieusement au quotidien. Aujourd’hui, des structures spécialisées, comme l’unité d’addictologie de l’hôpital Robert Debré, prennent en charge des personnes confrontées à une véritable addiction aux écrans — une dépendance comparable dans ses effets à celle des substances psychoactives.
Après la mort d’une assistante d’éducation poignardée par un élève de 14 ans en Haute-Marne, le débat sur l’impact des écrans sur les plus jeunes est relancé. Enquête sur ces partenariats entre laboratoires publics, start-up privées et géant de la tech qui mettent en avant les écrans.
Écrans et enfants : enquête sur l’influence des géants du numérique dans les écoles françaises..